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Mon métier de Coach.

Depuis 2019, je suis coach. Coach pour la formation en ligne qui prépare au CAP Métiers de la mode - Vêtement flou. Cette formation est portée par Artesane.com, en collaboration avec Rêve à Soie.

Quand on me demande ce que je fais, j'ai toujours beaucoup de mal à expliquer précisément mon rôle. On me pose un peu toujours les mêmes questions :« Mais c’est en ligne ? »,« Tu donnes des cours ? »,« Comment tu peux voir ce que les élèves font ? »,« Et puis, pourquoi “coach” ? »

Alors je pense que la base, c'est d'aller chercher la définition dans le dictionnaire de référence, le Robert. Et que dit-il ?

Personne chargée de l'entraînement d'une équipe, d'un sportif.Recommandation officielle : entraîneur, -euse.
Professionnel qui accompagne une personne, une équipe, pour l'aider à développer ses aptitudes, à atteindre ses objectifs.Recommandation officielle : mentor.

Merci Robert !


Parlons des recommandations officielles.

Je ne me considère pas comme une entraîneuse — pas assez sportive — encore moins comme un mentor — pas assez égocentrée.


Bilan : j'accepte l'anglicisme et j'essaie de me définir en tant que coach.


Quel est le contexte de ce rôle de coach ?

Je suis coach pour le cursus encadré de cette formation. Cela signifie que j'anime une "classe" qui démarre sa formation aux alentours du 20 août et qui l'achève le 31 mai de l'année suivante.

J'ai décidé d'animer une classe de 20 élèves qui progressent sur une plateforme en ligne.

20 élèves, c’est un bon nombre pour connaître tout le monde, retenir les problématiques de chacun·e et avoir un volume qui me convient.

Chaque mois, les élèves ont des cours — vidéos ou non — à suivre, ainsi que des exercices obligatoires et facultatifs à réaliser.Ils prennent des photos de leur travail, s’autoévaluent, et postent sur une plateforme dédiée leurs demandes d’évaluation.

Pour les modèles obligatoires, les élèves doivent prendre en photo 6 à 10 étapes au fur et à mesure de leur progression. Cela permet d’avoir un retour à chaque étape et un accompagnement pas à pas.


Comment j’envisage ce rôle ?


Chaque jour, je reçois de la part de mes élèves des évaluations. Elles cousent un modèle obligatoire par mois et, à chaque étape de la réalisation, elles me transmettent des photos de détails selon une progression définie par la formation.


1. Une première facette : la couture

Je reçois des évaluations, je les analyse et j’en juge la conformité.Être conforme, ce n’est pas être parfait.

Être conforme pour les élèves, pendant la formation, c’est atteindre une étape minimale attendue à un instant T. Je sais à quoi m’attendre, à quel moment. Mon rôle est alors de rassurer ou d’alerter, selon les cas.

Avec l'expérience, je connais les difficultés techniques de la formation, et je sais si elles sont « normales » ou non au moment où elles se présentent.Cela peut sembler curieux, mais je sais que les manches du module 4 sont très rarement réussies du premier coup : elles atteignent généralement un niveau normal à ce stade.


2. Deuxième facette : animer mon groupe-classe


Je dispose d’un espace dédié pour interagir avec mon groupe d’élèves. Je pense que faire partie d’un groupe, d’une communauté, est l’un des plus précieux atouts.

Quand on traverse une phase dense, comme une préparation au CAP flou, qui peut mieux comprendre ce que vous vivez qu’une personne qui vit exactement la même chose ?

Je pense que cet échange collectif est essentiel pour créer du lien, entretenir la motivation et aider à franchir les étapes une par une.Animer ce groupe aide les élèves à interagir entre elles et à oser se motiver mutuellement.

Chaque début de module, je publie un message d’introduction. Il comprend des conseils techniques sur le modèle obligatoire, des précautions pour vivre le module le plus sereinement possible, et mon avis sur les exercices facultatifs. J’y ajoute progressivement des notions liées à l’examen, comme la rapidité ou le patronnage.

À chaque fois que j’ai traité toutes les évaluations en attente, je poste un message pour que tout le monde sache que je suis à jour. Cela permet de signaler ma présence au quotidien et de maintenir le lien.

Chaque mois, je propose une visio pour échanger en direct sur le module qui commence.J’ai commencé à les faire pour moi : j'avais besoin de voir les élèves "en vrai", de mettre un visage sur un nom.Ce rendez-vous est devenu une habitude que j’aime beaucoup.


3. Troisième facette : l’interaction individuelle


Toutes les élèves ne sont pas demandeuses au même niveau. C’est finalement chaque élève qui me sollicite et qui m’indique le niveau de suivi dont elle a besoin.

J'encourage les élèves à laisser des commentaires dans leurs évaluations, pour que je sache dans quel état d'esprit elles se trouvent et ce qu’elles pensent de leur travail. Ces échanges sont privés, et je leur réponds en one-to-one sur le travail qu’elles m’ont transmis.

Elles peuvent aussi m’écrire via le chat ou en messages privés.

On échange par ce biais sur des problématiques couture ou sur des situations plus personnelles.Parfois, la vie personnelle peut entraver la progression. Mon rôle est d’écouter avec bienveillance, et d’aider à décadreret recentrer les choses sur l’objectif fixé.

Maintenir la motivation des élèves est primordial pour tenir le cap pendant ces 10 mois de formation.



Dans ces trois facettes de ce métier, j’ai à cœur de transmettre avec bienveillance, de rassurer quand c’est nécessaire, de motiver chaque jour, et d’accompagner vers une confiance en soi plus grande.


Tu veux en savoir un peu plus ? Artesane a dressé mon portrait de professeure de couture pour la formation professionnelle :


À bientôt,

Marie


Souvenir du pique-nique de fin d'année                          avec Géraldine, Mylène et Hélène
Souvenir du pique-nique de fin d'année avec Géraldine, Mylène et Hélène


 
 
 

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