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CAP MMVF, mais pourquoi moi ?

Commençons par le commencement !

CAP MMVF, c'est quoi au fait ?

Finalement, j'en parle comme si c'était une évidence mais non !

CAP C'est l'acronyme de Certificat d'Aptitudes Professionnelles et MMVF signifie Métier de la Mode - Vêtement Flou


Je parle donc d'un diplôme de l'éducation nationale qui valide des compétences professionnelles dans un domaine précis. Le vêtement flou, c'est le vestiaire féminin "flou" par opposition Vêtement Tailleur donc des vêtements plus structurés.

Ceci étant posé, j'ai envie de partager avec vous la raison pour laquelle j'ai décidé de passer le CAP MMVF en juin 2023 et ce que j'en ai retiré et retenu.


Dans mon histoire professionnelle, j'ai d'abord cru que lorsque l'on travaillait bien, on était nécessairement récompensé. J'ai également pensé que les compétences, le savoir-faire et les qualités humaines étaient la base de la réussite professionnelle.

Au fil des années, j'ai vite compris qu'en France le diplôme et l'école étaient très souvent plus important que le reste, parfois au détriment du savoir-faire et de la dimension humaine.


J'ai longtemps souffert de ne pas avoir le bon diplôme pour le métier que j'exerçais alors quand je me suis posée la question de la reconversion, le passage par la case diplôme parfaitement adapté m'a semblé obligatoire. C'est une forme de reconnaissance à mes yeux.


En 2017, quelques semaines après avoir quitté mon agence, me voilà, dans un centre de formation 8h par jour, 4 jours par semaine pour apprendre ou réapprendre ce que j'avais appris seule en mode bidouille. A l'époque de la bidouille, je rappelle que trouver des cours de couture était quasi mission impossible et ni les tutos, ni Artesane ni Christine Charles n'existaient. #maisdansqueletatetaitcemonde #stoplabidouille


Quelques mois après la fin de ma formation, j'ai passé un Titre professionnel de fabricant de vêtements sur mesure (c'est aujourd'hui le TP Couturier Retoucheur).

L'épreuve du CCP1 de ce titre consiste à effectuer une retouche et sur la base d'un vêtement fini sur mannequin et une buche, monter un vêtement et écrire la gamme de montage. Un jury de professionnelles vient en fin de journée évaluer votre produit fini et demande d'effectuer le placement de votre patron afin d'optimiser la quantité de tissu en respectant le DF évidement. L'épreuve dure 7 heures en totalité.

J'ai donc obtenue officiellement mon titre en novembre 2018. Cette étape était absolument nécessaire dans mon parcours pour me sentir légitime dans le changement que j'avais entrepris.


En parallèle de ce titre en couture, je me suis formée au modélisme pour compléter mon parcours et pour mieux appréhender les transformations et les adaptations de patron.


La suite de ma nouvelle aventure professionnelle s'est mise en place tout naturellement autour des cours de couture. Je me sentais à l'aise dans la transmission du mon savoir-faire. C'est rapidement devenu une évidence.


J'ai commencé à donner des cours de couture dans une mercerie avec un public plutôt loisir puis en septembre 2019, je suis montée à bord de la formation CAP MMVF de Christine Charles - Rêve à Soie et Artesane. Dans cette formation, mon rôle de coach consiste à suivre des élèves dans la progression de leur parcours de formation.


Dans les mois qui ont suivi, j'ai commencé à co-animer de stages autour de la thématique spécifiques du CAP : révisions intensives, Epreuve EP2, EP1 et piqueuse plate, surjeteuse etc #dreamteamproject


Dans ces stages, nous dispensons des conseils techniques et transmettons du savoir-faire mais nous conseillons aussi les élèves sur la façon d'aborder les épreuves du CAP : gestion du temps, du stress, stratégies à mettre en place pour finir dans les temps etc.

Le passage d'un examen peut représenter une vraie difficulté lorsque l'on a pas la bonne méthodologie.


Dans cette formation, nous sommes 7 coachs et mes camarades ont, toutes, passé le CAP MMVF à un moment ou un autre de leurs parcours : en formation initiale ou en candidat libre.


Pas peu fière de mon titre, courant juin 2022, l'idée de découvrir à mon tour, la sensation des épreuves EP1, EP2 et PSE me titillait malgré tout. J'ai d'abord gardé ça dans un coin de ma tête ;-)


Hop ! me voilà inscrite au CAP MMVF.

En octobre 2022, en conseillant mes élèves de la cohorte 2022/23 sur la procédure d'inscription, je me suis lancée, sans trop me poser de question !

Un formulaire rempli et une lettre recommandé AR plus tard, Hop me voilà inscrite au CAP MMVF. Pas vraiment sur un coup de tête mais presque, en mode, j'y vais !


J'ai consciencieusement gardé ça pour moi. Je crois l'avoir dit à mon mari peut-être.

Mais je voulais faire de ce parcours, un cheminement personnel, sans avis extérieur, sans pression et avec la possibilité de me "dégonfler" librement, ah ha !


L'enjeu pour moi n'est pas d'apprendre à coudre ou de valider mon expertise. Je couds, mon expertise a déjà été validée, je transmets mon savoir-faire, je sais lire les gammes. je connais aussi mes limites, mes faiblesses : le dessin par exemple et je connais mes points forts.

Je veux juste comprendre et vivre à mon tour ce que vivent les élèves que j'accompagne chaque année dans ces épreuves spécifiques. Ce CAP sera un plus dans mon bagage de diplôme


L'année se déroule tranquillement et courant février, je reçois une enquête de la maison des examens qui demande de confirmer ou infirmer mon inscription.

Les académies cherchent à connaitre le nombre exacte de candidat, il y a souvent des absents lors des épreuves, et cela représente un investissement conséquent pour l'Education Nationale. Je décide de valider cette inscription pour une seconde fois !


Les mois continuent de filer, j'accompagne mes élèves dans la préparation au CAP, je prépare un nouveau sujet d'épreuve à blanc, je couds, j'anime des stages EP1 et d'EP2 et fait des initiations à la piqueuse plate alors on peut clairement dire que je me prépare activement ! J'achète un livre sur le programme de PSE (Prévention, Sécurité, Environnement) mais je fais l'impasse sur le dessin.


Oh mince, la convocation est là !


En mai, la convocation arrive enfin !! On a les dates et le lieu !

Ce sera le 1er, le 5 et les 12 et 13 juin 2023 au Lycée Marie Laurencin dans le 10e arrondissement de Paris pour l'EP1 et l'EP2 et au lycée Camille Claudel à Vitry sur seine pour le PSE.


Objectivement, l'environnement est top, le lycée Marie Laurecin est au bord du canal Saint-Martin. La pause de midi va être agréable #parisienneconvaincue

Le seul hic, c'est qu'une rumeur circule toujours sur cet établissement. Il est réputé difficile car les examinatrices seraient intraitables et les conditions pas toujours optimales.

On verra bien, je ne vais pas me rouler par terre en attendant les épreuves en me disant que c'est injuste #memepaspeur


Petit à petit, je finis par savoir avec quelles élèves je vais passer l'examen.

Je décide d'avertir une élève que je vois en cours présentiel régulièrement mais aussi une élève que je suis dans le cursus encadré de la formation. J'ai déjà détecté sa grande sensibilité et je sais que me voir le jour de l'examen pourrait la déstabiliser et je ne veux pas prendre ce risque avec elle.


Le 1er juin, c'est l'EP1.

La veille, j'ai préparé mon matériel et mes petites affaires. C'est à 14h, j'aurais préféré que ce soit le matin. Je n'aime pas trop attendre qu'un évènement arrive.

Je joue la stratégie, de relire tous les sujets d'EP1 que j'ai sous la main pour passer en revue toutes les possibilités. Cela me permet de combler le vide. Car c'est fou mais je réalise que j'ai un peu les pétoches, cela doit être le fait de retourner à l'école. Je dois dire que ce qui m'effraye le plus est de voir les élèves que j'ai suivies toute l'année ou croisées lors d'un stage de préparation.


Arrivée sur place, je vois mon nom sur la liste et je descends au réfectoire !

Ce n'est donc pas une légende ! Une partie des candidats passent l'EP1 au réfectoire dans ce lycée.

Je ne me laisse pas déstabiliser par cette situation et je m'amuse de la réaction des élèves. Certaines pensent que je suis venue les soutenir jusqu'à l'entrée de la salle #coachtrésinvestie, d'autres que je viens surveiller l'examen ;-) #promosurveillant.

Quand j'annonce la couleur que je vais composer avec elle, les réactions sont très bienveillantes 3h plus tard, le sujet est fait, j'ai rendu ma copie et je ressens un certaine satisfaction d'avoir ouvert le bal de cette série d'épreuves.

La lumière n'était pas formidable, la question de dessin absolument pas inspirante #jehaislesmotifsceltiques, il y avait une odeur de vieux choux comme dans toutes les cantines mais l'épreuve était assez simple et accessible.


Le 5 juin, C'est PSE.

Direction Vitry sur Seine pour 1 heure d'épreuve.

Finalement, j'ai mis plus de temps à y aller et à en revenir que de temps passé sur place. Encore une fois, cette épreuve a lieu à 14h.

La stratégie du matin est la même, lire toutes les annales que j'ai sous la main et re parcourir le livre PSE acheté quelques semaines plus tôt. Le plus difficile du PSE est de se remettre dans la logique éducation nationale. Les annales et les corrections associées ne sont clairement pas inutiles pour intégrer la logique.

J'ai rencontré d'autres élèves encore ce jour là et l'accueil a été très bienveillant à nouveau.

J'avais oublié la sensation d'être obligée de rester jusqu'à la fin de l'épreuve dans une salle même lorsque l'on a fini son épreuve. J'avais aussi oublié comme un lycée peut être laid. Comme si personne n'avait jugé important que la beauté d'un lieu puisse favoriser l'apprentissage.




Et le 12 et 13 juin, le graal !

RDV à 8h30 , ça fait tôt, surtout quand on doit arriver 30 minutes avant et que malgré toi, tu es prête 30 minutes plutôt que prévu.

Cette fois, je sais qui je vais retrouver mais comme on a passé l'épreuve EP1 dans la cantine, je ne sais pas à quoi ressemble les salles d'examen et je fais partie de ces gens qui aiment visualiser les choses pour les aborder sereinement.

Mais je n'ai pas d'enjeu hormis celui que j'y mets moi et mon égo, donc je suis assez sereine.

Il fait beau en ce 12 juin, il va faire chaud mais je m'habille confortablement.

Je retrouve mes camarades de jeu sur le bord du canal et on papote !

L'heure de rentrer dans l'établissement arrive enfin. Je découvre mon nom, la salle et les personnes avec qui je vais passer 16 heures.

Je monte au 2e étage, et je découvre la table de travail sur laquelle nous serons 4 à évoluer les deux jours qui suivent. Elle n'est pas immense. On jauge rapidement que nous devrions nous en sortir mais que pour la coupe, il va falloir montrer que nous sommes civilisées et que nous réussissons à ne pas nous marcher dessus.

Nous avons 3 examinatrices dans la salle pour 8 candidates, autant dire que nous sommes choyées, voir observées ;-)




J'ai appliqué les conseils que je donne aux élèves quand je les prépare à cette épreuve.

Je prends le temps de lire mon sujet, de noter ce qui m'interpelle et de comprendre ce que l'on attend de moi. Je travaille à un bon rythme, en me posant des questions à chaque étape, pour ne pas avoir à découdre. Je n'hésite pas, à poser aux examinatrices, les questions qui me paraissent nécessaires.


Il fait chaud. La salle est exposée plein ouest. On cuit un peu l'après midi, le stylo Frixxion s'efface sans même que la chaleur du fer soit nécéssaire #aiejaimal. Le jean que nous travaillons déteint, j'ai les doigts bleus, je dois aller me laver les mains régulièrement mais je peux y aller librement.


Bref je respire et j'avance en me posant des questions à bon escient, enfin j'essaye. L'ambiance est plutôt sympa, je suis en terrain connu. Nous sommes 8 candidates et j'en connais 5 !


16 heures d'épreuve, ça passe vite finalement.

A la fin de la première journée, je me sens dans les temps. Tout n'est pas parfait mais j'ai avancé en me posant à chaque étape les questions : Est-ce conforme ? Est ce que je peux faire mieux ? Si je recommence, suis-je encore dans les temps ?


Je range ma table pour savoir précisément où j'en suis à la fin du jour 1 et repartir du bon pied le lendemain matin.


En ce matin du Jour 2, dans la salle, la pression monte, les esprits s'échauffent. D'abord, il fait encore plus chaud que la veille et il ne reste que la moitié du temps imparti.


Je n'ai pas de difficulté à me remettre dans mon sujet, je poursuis ma route. L'enjeu est de rester concentrée pour ne pas glisser dans une difficulté.


Je suis interpellée car à plusieurs reprises, les examinatrices nous invitent à utiliser librement le matériel dans la salle. Alors, la presse, la piqueuse plate et la surjeteuse ok mais elles insistent sur les mannequins. Ils sont pourtant entassés dans un coin de la salle et cela ne donne pas l'envie d'y aller. Je me demande donc si cela n'influe pas sur la note finale. Elle nous incite à les utiliser pour juger de l'aplomb de notre modèle ou encore le placement du col Claudine


Les 8 heures qui composent la journée fondent comme neige au soleil. C'est presque la fin, j'ai mené à bien mon modèle. J'ai décidé de le rendre et de ne pas reprendre quelques détails qui me déplaisent. Je pense qu'à ce niveau de fatigue, je ne ferai pas mieux.


Je quitte la salle 1h avant la fin officielle de l'épreuve.

Je pense être allée au bout de ce que je pouvais donner dans les conditions de l'épreuve.

Je pense aussi que si je reprends les choses, je ne ferais pas mieux et surtout

que j'ai fait de mon mieux.


Je m'installe le long du Canal Saint-Martin en attendant mes camarades d'épreuve.

Je suis satisfaite de mettre lancée ce défi et d'avoir été au bout de cette expérience.


Et après, j'en retire quoi ?

Même en n'ayant pas vécu la longue formation que suivent les élèves que je coache au quotidien, j'ai ressenti un vide les quelques jours qui ont suivi. Pourtant je n'avais pas réellement le loisir de m'ennuyer.


Avant de passer ces épreuves, j'avais déjà quelques convictions sur les différents parcours d'apprentissage de la couture. Ces certitudes se sont renforcées. J'ai aussi réalisé des choses essentielles sur le déroulé de cette épreuve.


Le bon état d'esprit.

Les épreuves dépendent, d'abord, de l'état d'esprit dans lequel nous les abordons.

Je pense qu'il faut tenter de les aborder avec un peu de légèreté et de plaisir.

La plupart du temps, vous entreprenez un parcours de formation parce que vous aimez la couture. L'épreuve d'EP2 est une excellente occasion de passer 16 heures à coudre avec des gens qui aiment coudre autant que vous.

Ces épreuves ne sont pas une finalité mais juste un passage. Vous cousiez avant, vous allez continuer à coudre après.


Une épreuve c'est parfois injuste.

Que les choses soient claires.

En fonction du lycée et même de la salle, les épreuves ne seront pas les mêmes. Et d'une académie à une autre, encore moins.


D'abord parce que les examinateurs seront plus ou moins sympas, de plus ou moins bonne humeur, parce que ils seront plus ou moins investis. Parce que certaines observent vos gestes et d'autres ont mieux à faire. Mais aussi parce qu'il n'y a pas qu'une vérité en couture,

Dans l'établissement dans lequel j'étais, une salle avait le droit de garder les épingles à la piqueuse plate et dans notre salle non ! Dans notre salle, nous avions 2 à 3 paires d'yeux pour 8 candidates, la salle à côté avait une examinatrice occupée par un projet.


Alors, ce n'est pas la peine de se mettre dans sa coquille, ni de se rouler par terre de rage car cela n'aide pas. Ce n'est pas nécessaire de se paralyser des semaines à l'avance en anticipant cette situation.

Vous n'avez pas le pouvoir d'agir sur cette dimension de l'épreuve, alors préparez vous tranquillement et vivez votre épreuve sans être déstabilisée. Mettre en place un rituel vous aide à vous rassurer. Mon rituel à moi, c'est mon lieu sur, je m'y réfugie mentalement quand j'en ai besoin.


Calmez les exigences.

ou plutôt mettre la bonne dose d'exigence parce que l'épreuve ne dure que 16 heures (3h pour l'EP1). Vous n'aurez pas le loisir de recommencer 4 fois comme à la maison. Cela veut dire progressivement apprendre à être efficace et à travailler plus vite quand c'est possible.


Evaluée pendant l'épreuve

Je ne savais pas jauger la part que représente l'évaluation des examinatrices pendant l'épreuve. Elles suivent une grille tout au long de l'épreuve. J'ai clairement senti que cette part d'évaluation pendant l'épreuve est importante. Le plan de coupe, la coupe, l'attitude en collectivité, le choix des pieds etc. Une série de petite choses sont scrutée, alors si vous avez une salle où l'on vous regarde, c'est forcement plus difficile.

Coudre à plusieurs, tout au long de l'année, peut aider à s'habituer au regard des autres.


Apprendre à coudre et passez le CAP sont deux choses différentes

J'ai vu des élèves avec un bon niveau général en couture, perdre leurs moyens pendant l'épreuve. Mais l'inverse est vrai, j'ai vu des élèves, dans une démarche personnelle moins exigeante, être capable de relever le défi de l'examen haut la main.


Alors, apprenez à coudre tout le temps en vérifiant que vous comprenez et enregistrez ce que vous faites pour la suite de votre vie de couturière, pour gagner en autonomie, pour mieux comprendre les montages etc.


Mais prenez la peine de préparer vos épreuves : en apprenant à maitrisez votre temps, en essayant de vous chronométrer, de mesurer le temps que vous prenez à faire les choses, en vous préparant mentalement à vivre une épreuve dans un temps limité.


Et les notes dans tout ça ?

Sur les réseaux, on ne voit principalement passer que les excellentes notes.


Moi je dois bien dire, qu'après 4 enfants passés par le système scolaire,

j'ai un vrai souci avec les notes.

Je rappelle souvent à mes enfants les niveaux de mention du bac :

- 12 à 14 : Assez bien

- 14 à 16 : Bien

- Au delà de 16 : Très bien.

mais aussi qu'il n'existe pas de mention excellent et que la moyenne de 20, c'est bien 10 et pas 14.


Alors quand je vois des élèves m'annoncer un 13/20 ou un 14/20 timidement, je suis triste.

J'avais déjà ce discours avant, il est encore plus marqué maintenant.


Il est plus marqué parce que l'investissement que demande la formation est énorme, parce que se former est très courageux, parce que retourner dans un lycée passer des épreuves demande du temps et beaucoup d'énergie, parce suivant l'académie, le lycée et la salle, vous n'aurez pas les mêmes chances, parce qu'une note ne définit pas une couturière.


La 4e épreuve, la maison des examens !

Après les résultats, l'été passe, et on attend le diplôme !

Et Cherry on the cake, cette année, il faut aller le chercher à la maison des examens qui gère les académies de Versailles, Créteil et Paris. Et elle ressemble à ça !



La dernière fois que j'y suis allée, c'était un jour de juin 1998 #justeapresguerre pour un oral d'Anglais. J'habitais au métro Télégraphe à l'époque (autant dire à l'opposé) et lorsque je suis partie, le métro, qui était supposé me conduire au centre de Paris pour prendre le RER, avait décidé de cesser de fonctionner ! J'ai couru comme un poulet sans tête dans la rue de Belleville (heureusement en descente) en m'imaginant au rattrapage de septembre #dramaqueen et j'ai fait du stop pour la première fois de ma vie ! #cestpaslagrandeaventurevousmedirez


Je dois dire que l'évocation de la maison des examens ne me rappelle pas de bons souvenirs. Mais j'ai bravé mes souvenirs traumatiques sans hésiter pour aller chercher mon précieux !

Allez je vous le montre ?




PS : un indice c'est glissé dans cette photo.

Je suis née le même jour qu'Anne-Sarah mais si j'étais la présidente d'Artesane, vous auriez 47% de réduc ;-)















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